Déjà parce que les traces neurobiologiques sont à vie donc on ne voit pas pourquoi cette preuve ne serait pas un jour prise en compte par des examens IRM mettant en évidence l'atrophie de l hippocampe, les problèmes entre les deux hémisphères pour gérer les émotions (corpus callosum) etc...
Ensuite parce que, de nos jours, de nombreuses traces numériques (que les auteurs se soient filmés ou non) permettront même des années plus tard d'aller au pénal ou au civil.
L'imprescriptibilité des crimes sexuels commis sur les enfants va permettre plusieurs avancées dont :
1. Remplir un lac de données unique rassemblant toutes les histoires prescrites ou non. En effet, aujourd'hui on se demande pourquoi on ne résoud pas certains cold cases d'enfants alors que les témoignages prescripts des survivants des mêmes agresseurs les ayant identifiés sont mis de côté !
2. Pouvoir convoquer les auteurs et complices à des séances de dissuasion, de sensibilisation sur les impacts à vie sur les victimes, sur les causes profondes des comportements pédocriminels.
Il serait impossible de faire de la cybersécurité si on oubliait les traces numériques dans le temps long.
Les hackeurs restent dans les systèmes et agissent par petites touches pour bien soutirer des informations sans être repérés.
En matière de nipio et pédocriminalité il en est de même ils/elles créent un contexte dans lequel exploiter sans être repéré le plus longtemps possible ; c'est leur état final recherché.
Ainsi, dès qu'il y a une intrusion sur un petit il faut garder la traces et la corréler même si il/elle le révèle très tard (des décennies plus tard).
Sinon, les récidives passent pour des premiers passages à l'acte, des cold cases (disparition d'enfants) ne sont pas rapprochés des auteurs de victimes prescrites, et les auteurs + complices ne sont pas du tout approchés par la Puissance Publique pour leur faire ne serait-ce qu'un rappel à la Loi.
Enfin, à l'heure actuelle on s'arrange pour ne pas y arriver !
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